Avec la crise sanitaire du coronavirus, les épargnants perdent le courage d’investir. Il faut dire que l’économie mondiale en prend un sacré coup et tourne actuellement au ralenti. Il est normal de privilégier la prudence. Mais certains produits d’investissement restent quand même intéressants même en cette période difficile.
Les SCPI
C’est sans doute le meilleur investissement ces temps-ci. Les Sociétés Civiles de Placements Immobiliers ont plutôt bien résisté malgré la défaillance de certains locataires. C’est un investissement qui favorise beaucoup la mutualisation des risques. Investir en SCPI c’est aussi s’inscrire dans une vision sur le long terme. Le secteur de l’immobilier en général est comme cela. Même si une crise survient pendant une année, ça peut repartir du bon pied l’année suivante. Et les chiffres le montrent, les rendements de 2020 ne s’éloignent pas tant que ça des résultats de 2019 même si ça a baissé légèrement. Il est normal alors qu’elles font partie des meilleurs placements pour lesquels opter en période de crise.
L’or physique
Même si l’or n’est pas le meilleur placement pour recevoir de la rente, c’est quand même un investissement refuge pendant les périodes difficiles. Et les lingots d’or ne sont pas si inaccessibles qu’ils n’y paraissent. Il suffira ensuite de vendre lorsque le niveau des prix sera au plus fort pour réaliser une plus-value.
Les parcelles de forêts
L’investissement forestier est un placement encore peu connu du grand public. Beaucoup d’épargnants ont encore des à priori par rapport à ce placement. Pourtant, en période de crise, c’est aussi une très bonne option. Ce produit est à l’abri des aléas des marchés financiers et des crashs comme celui de 2008. Les forêts constitueront encore pour longtemps des sources de matières premières indispensables. Il est possible d’investir dans des Groupements Forestiers ayant le même principe que les SCPI.
Voilà alors trois valeurs refuges vers lesquelles les investisseurs peuvent se tourner lorsque la conjoncture économique semble passer par une crise. C’est beaucoup moins risqué que les marchés financiers qui ont tendance à s’effondrer.